Côte d’Ivoire : Or donc il existait un concours de mathématiques dans ce pays?

Un concours national de mathématiques a lieu en Côte d’Ivoire et cela se passe sous le boisseau, alors quand il s’agit de promouvoir la nudité féminine, on débourse des milliards et tous les médias s’y mettent.

Les organisateurs des œuvres de l’esprit souffrent en Côte d’Ivoire où on semble dévouer à la promotion de la médiocrité, de la perversité et les médias sont friands de ces genres d’action. Une jeune fille a remporté le prix national des mathématiques et c’est seulement sur les réseaux sociaux que nous l’avons découverte, alors que quand il s’agit de leur concours de miss Côte d’Ivoire, les sponsors courent prendre des espaces pour se faire voir. C’est triste.

Tenez, le prix de cette édition a été remporté par une élève du lycée Sainte-Marie de Cocody et elle se nomme, Amani Marie Emmanuelle, qui a obtenu une moyenne de 18/20. Comme récompenses, une bourse d’études, d’une valeur de 30 millions. Il paraît que pour réunir ces fonds, le comité d’organisation a dû batailler pour les réunir et aucun média n’en a fait l’écho. Même si l’UNESCO veille au grain, la promotion n’est pas faite pour encourager les autres enfants à tenter cette aventure intellectuelle, il faut que les médias accompagnent cette innovation géniale pour dire qu’on peut promouvoir de l’intelligence au lieu d’ouvrir les vannes de la communication au concours miss Côte d’Ivoire uniquement, dont on n’est pas contre mais on souhaiterait à côté de la beauté physique, qu’on empoigne aussi la beauté intellectuelle.

C’est la société mathématique de Côte d’Ivoire qui a en charge de promouvoir l’excellence. C’est une initiative pour inciter la jeunesse ivoirienne à aimer les maths en particulier, en vue de les mettre au service du développement. C’est génial, mais les médias n’en sont pas friands.

La société de mathématiques existe depuis 1977 et c’est une oeuvre de génie du Pr Saliou Touré.

Les ministères en charge de l’éducation et de la formation devraient se pencher sur ce concours pour que les jeunes apprennent à aimer les matières scientifiques afin de booster en eux, le goût des recherches et de la science. L’amusement qui consiste à encourager la jeunesse à la consommation de la drogue, de la boisson forte pour la détruire, on peut  franchement encourager ces genres de concours qui réveillent en l’élève ses méninges de conscience et d’amour de l’école.

                               Joël ETTIEN

  directeur de publication : businessactuality.com